Stéphan Keruel vit à Niort et il est comédien professionnel depuis 1987. Il est aussi metteur en scène et auteur. Après 2 années aux Beaux Arts d’Aix-en-Provence, il se forme au Conservatoire d’Art Dramatique de Lyon, puis durant 10 années d’expériences artistiques et de rencontres humaines au sein de la Compagnie Lhoré Dana (Olivier Maurin, metteur en scène) au Théâtre de la Renaissance (Lyon) et avec les habitants d’Oullins.
Après avoir interprété des auteurs comme Kafka, Marie-Luise Fleisser, Daniil Harms, Gregory Motton, Mohamed Rouabhi, Edward Bond, Lothar Trolle, etc., Stéphane Keruel fait une rencontre fondatrice (1999) avec la poésie de Ghérasim Luca. Dès lors, il s’engage dans une recherche de longue haleine sur le langage et l’écriture à partir de cette œuvre. En 2001, il fonde la Compagnie Le Chant de la Carpe.
Depuis, Stéphane Keruel exerce sur le langage des formes de chantage dont il extirpe des solos d’salive et autres formes linguistico-musicales. Ses tentatives : faire parler les oreilles, verbifier le nom poésie en verbe d’action (d’aucun groupe et irrégulier), réensauvager la langue domestique, dire ce qui n’a pas de mot pour être dit, dire le trou qu’il y a sous la langue, dire de ce trou, d’arrache-pied. Quelque chose comme ça…

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Il a notamment créé :
– un spectacle entièrement en chocolat : Chôôôcolaaah, un passage obligé à travers un cri (2005),
– un solo d’salive : Et donc je m’acharne (2008),
– un cadavre exquis théâtral : Tout ça Tout ça (2011),
– une évocation lacanienne : Là quand même (2012),
– un solo bicéphale Saoul Silence – Expérience n° hein ? (saxophone et voix, d’après Christian Prigent, 2013-2014),
– une lecture bruitée : La Chasse au Snark (Lewis Carroll, 2015),
– un poème bouffon : Y Langue (guitare et voix, 2015)
Il donne des lectures publiques de poètes contemporains, et des ateliers pour des publics variés.

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