Un jour, 6 personnes se sont mises à danser sans pouvoir s’arrêter, jusqu’à l'épuisement. Évoquant un évènement qui a donné beaucoup de fil à retordre aux historiens.
Dans Fièvre, des dizaines de tableaux s’enchaînent, donnant l’illusion d’une pièce sans fin, afin d’illustrer à chaque fois différemment le clan et afin d’évoquer une envie dansante perpétuelle. Chaque tableau permet d’évoquer par un univers différent les rapports entre les humains.
Parfois le public voit simplement ce groupe découper l’espace, parfois il observe la manipulation d’un esprit sur l’autre, ice d’un corps sur l’autre, parfois il y voit l’écoute de tous, le rejet d’un individu, des gesticulations incontrôlables, mais toujours il sent la force de tous. Cette pièce est un lieu qui laisse place aux émotions enfouies. Elle sont à la foie révélées par les percussions survoltées et par une extrême sensualité. Finalement, l’espoir est au centre de cette danse incessante et tournoyante. En libérant les corps, elle exprime aussi la possibilité de libérer les choses autour de nous. Elle rend les changements possibles. Bestiale, sensuelle, elle montre par ces corps la force que la terre nous donne encore. Elle place les danseurs en relation avec l’espace, le monde social et politique, la sphère intime.
Chorégraphie : Clémentine Bart
Danseurs : Zoranne Serrano, Sarah Maréchal, Anli Adel Ahamadi, Clémentine Bart, Antoine Audra, Pauline Dixneuf
Production : Compagnie . Bart
Soutiens financiers et coproductions : DRAC Nouvelle-aquitaine, Conseil départemental de Charente-Maritime, Ville de La Rochelle, Ville de Périgny, Sur le pont CNAREP Nouvelle-aquitaine, L’Horizon